Ici Vladimir Platch, journaliste indépendant de l’Etoile de Rostov.
C’est une nouvelle que les fans n’attendaient plus ! Arilir, après 2 saisons d’absence, est de retour dans les locaux de la Grande Faucille où l’attendaient tous les joueurs et les supporters de l’équipe.


Nous ne savons pas grand-chose de l’exil d’Arilir, ni de ce qui a décidé à son retour. Cela fait 2 saisons que l’équipe survie avec une gestion hasardeuse tant sur le plan financier que tactique.

Dusan Jagr, le capitaine et blitzeur de l’équipe avait repris tant bien que mal la coatching, lui permettant de monter en platinium puis de s’y maintenir.

Malheureusement, une absence de vision à long terme dans le recrutement, et une gestion tactique sans surprises, risquait de mettre en péril l’avenir des Marteaux. Maintenant la question n’est plus : « les Marteaux vont-ils rester en Plat ? » mais bien : « L’équipe survivra-t-elle ? ». La réponse viendra d’Arilir.


Vladimir : Bonjour Arilir !!! Nous vous croyions disparu à tout jamais !
Arilir : Je l’ai cru aussi, mais ce petit exil en Suisse m’a fait du bien.
Vladimir : En Suisse ? Qu’est ce qui a décidé de votre retour ?
Arilir : Les investisseurs ! Cela même qui m’avaient mis à l’indexe sont venus me faire une proposition que je n’ai pas pu refuser.
Vladimir : Qu’elles sont vos projets pour l’équipe ?
Arilir : Investissement, recrutement, gestion tactique.
Vladimir : Les critiques sur la façon de jouer de Rostov ont été assez dures jusqu'à présent !
Arilir : Je sais, j’ai suivi de loin les matchs de l’équipe. Dusan a fait ce qu’il fallait pour que l’équipe se maintienne, c’est déjà pas mal. Mais c’est vrai qu’on ne pourra pas toujours compter sur des stratégies... trop simplistes. Aussi, nous avons décidé de sortir du ban de touche nos passeurs.
Vladimir : Pour ? Faire des... des passes ?
Arilir : Oui ! Je sais, ce n’est plus dans nos habitudes depuis longtemps. Mais lorsque vous vous rendez compte, qu’avoir un bon blitzeur et 3 bloqueurs corrects suffisent pour traverser le terrain et gagner. Pourquoi s’embêter à prendre le risque de faire une stratégie que vos joueurs risquent de planter à la première passe ?
Vladimir : Alors pourquoi ce revirement ?
Arilir : Aujourd’hui, en Plat, les choses sont toutes autres. Si on veut gagner, il faut pouvoir varier son jeu ! Donc, cette saison, on va commencer à essayer de nouvelles choses. Il est évident que Rostov ne c’est pas faite en un jour et qu’on risque d’avoir de gros échecs. Mais on va chercher le maintient, en faisant évoluer l’équipe.
Vladimir : Niveau recrutement ?
Arilir : La déception de voir 2 jeunes de notre centre de formation choisir de se barrer. Mais de toute façon, le salaire qui leur a été proposé était trop mirobolant pour penser surenchérir. Ca fait raller de voir les bons résultats de nos Rookies et de ne pas pourvoir en profiter. Mais c’est comme ça. L’équipe vieillie et il va falloir faire des choix difficiles dés maintenant, quitte à y mettre le prix.
Vladimir : Que puis je vous souhaiter pour l’avenir ?
Arilir : De survivre à ces changements, ils risquent de se faire dans la douleur, et c’est contre une équipe solide de Belfast que ça va commencer... Il va falloir que les joueurs s’y fassent.