Plus que quelques jours avant le match retour, mais toujours en Australie, qui verra s’affronter à nouveau les Darwin Uluru aux Marteaux de Rostov. Deux styles de jeux, de joueurs, de philosophies et une grosse défaite à l’arrivée !

Beaucoup de rebondissement pour les Marteaux cette semaine et une pression terrible pour le coach Arilir. Pris entre le feu croisé des financiers et des supporters, il va falloir convaincre tout le monde, que la défaite n’était qu’un faux pas.

C’est dans cette atmosphère qu’un savant travaillant dans une entreprise sous traitante pour les Marteaux a déclaré :

« C’est n’importe quoi ! Les crédits sont bloqués depuis le début de la saison. On  nous demande de faire des miracles. La moitié de mes collègues ont été renvoyés. Il faut trouver de nouvelles greffes, tactiques, gestion des stades et compagnie. On va droit dans le mur avec ce coach ! »

Et toujours au registre des critiques, des mots de supporters :

« Arilir ! qu’il crève. »
« On veut que ça saigne pour les Darwin »
« C’est où la boulangerie ? »
« Mais que fait la police ! »
« Kill, Kill, Kill »
« C'est mon pied ça ! »

Le vent tourne et une équipe adulée un jour, peut être mise au pilori de la vain dicte populaire le jour d’après. Mais toujours serein, Arilir prépare son match :
« Bon ! après pas mal de boulot sur nos nouvelles tactiques, nous sommes prêt pour ce match. Dès samedi nous prenons le jet pour l’Australie. Il faut que les joueurs arrivent en avances pour ne pas trop accuser le coup du décalage horaire. C’est un peu dur de la part de la ligue de nous faire faire ça deux semaines de suite.
Mais pour en revenir au match à venir. Ca devrait aller, les bloqueurs sont prêts, les blitzeurs aussi. L’équipe sera à son plein potentiel et ça devrait bien se passer.
Si on change de tactique, on ne change pas de philosophie. On est pas là pour faire mal pour le plaisir ou je sais pas quoi. S’il faut arracher un bras pour un but, ça se discute. Mais mes joueurs ont consigne d’éviter les mauvais coups gratuits. »